Parc de loisirs Richard Pouille

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Histoire
Avant les années 1970, la partie centrale de Vandœuvre était occupée par l’emplacement de l’usine de noir de fumée (aujourd’hui le Centre des Nations) et par un champ de tir le long de la rue Gabriel Péri. Le reste était marécages et jardins, traversés par le ruisseau de Brichambeau maintenant canalisé.
Ce secteur était initialement voué à l’urbanisation par décret gouvernemental. Mais les élus et les habitants, avec à leur tête le Maire Richard Pouille, arrêtent cette urbanisation intensive.
Une zone déjà prévue pour l’élévation d’immeubles à l’emplacement actuel de la piscine est annulée. Ce «no man’s land» au cœur de la ville (stockage de déblais) va en fait devenir son poumon vert.

Travaux
Les travaux de terrassement débutèrent au printemps 1976, et furent favorisés par la sécheresse qui régna cette année-là.
Les buttes qui modèlent le parc ont deux origines :
- la grande plateforme qui devait devenir un terrain sportif d’honneur (avec tribunes et piste d’athlétisme), et qui sert aujourd’hui aux grandes manifestations comme la Fête des Associations, provient des déblais des réservoirs de l’usine des eaux Saint Charles (derrière les résidences Saint Charles),
- la butte au milieu du parc résulte des déblais du creusement du Centre des Nations.
Il fallut réaliser en outre des voies de circulation confortables, un réseau d’éclairage public comptant plus de 130 luminaires, un réseau d’arrosage semi-automatique, et bien sûr une clôture avec pas moins de 12 entrées. On rapporta aussi beaucoup de terre végétale, ainsi que 100 tonnes de roches (en provenance
des Vosges).
La rivière y trouva sa place, alimentée par une source captée à flanc de coteau du village. Quatre passerelles permettent de la traverser à divers endroits.
Les animaux du parc Le Parc Richard Pouille est aussi un lieu de découverte de nos amis à plumes. Ils y vivent tous en liberté de leur plein gré, certains
y étant à demeure, d’autres de passage selon les saisons.
Classé refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) depuis nombre d’années, le parc abrite, de façon naturelle ou dans des nichoirs, diverses espèces : mésanges, pinsons, sitelles, rougesgorges,
chardonnerets, pics verts, … et de nombreux oiseaux
d’eau : canards, poules d’eau, hérons, mouettes rieuses… Peut être aurez-vous l’occasion d’y croiser la troupe des oies, «sentinelles» du parc. Alors attention aux mollets !

Végétalisation du site
Puis commencèrent les plantations. Dès l’origine, plus de 10 000 végétaux vivaces d’espèces multiples furent plantés : feuillus, conifères, arbustes, haies… comprenant des espèces remarquables telles que tulipier de Virginie, araucaria, ginkgo, arbre de Judée… La roseraie, ayant la forme d’une palette de peintre,
compte pas moins de 3 550 rosiers de 128 variétés différentes.
Au fil des saisons s’ajoutent les 25 000 plantes à fleurs ou bulbes qui colorent massifs, jardinières et vasques.
Au cours des années, les diverses fêtes ou événements officiels donnèrent lieu à d’autres plantations. Ainsi, pour les 25 ans d’urbanisation de la ZUP fut planté un cèdre bleu de 6m de haut (don d’un Vandopérien) par Monsieur Alain Poher, alors président du Sénat. Et on mit en place une table d’orientation avec l’indication des villes jumelées qui, au fil des années, offrirent
plusieurs arbres à l’occasion de cérémonies officielles. L’exemple le plus anecdotique est ce chêne de la forêt de Sherwood, en Angleterre, issu d’un gland du fameux chêne de Robin des Bois.
Les aménagements divers Un parc de cette ampleur, il fallait bien l’agrémenter d’aménagements tels que bancs, abris, sanitaires, aires de jeux et de football pour enfants de tous âges, poste de secours… Se sont par la suite rajoutés piste de skate, aire pour les chiens, buvette, manège pour les petits…
Au moins six espèces de poissons et une vingtaine de variétés de canards et oies réjouissent les promeneurs. De plus, ce parc de 16 ha est classé «Refuge L.P.O.» (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Manifestations
Devenu un centre de vie apprécié, de nombreuses manifestations s’y succèdent : concerts les dimanches après-midi en été, spectacles pyrotechniques, concours de pêche, courses d’orientation, Fête des Associations...
C’est un lieu de flânerie au milieu de la ville, suffisamment vaste et arboré pour isoler des bruits environnants et des immeubles tout proches. Certains viennent s’y reposer, d’autres y puiser l’inspiration pour écrire ou peindre.

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