Maison et Bureau de l'Atelier JEAN PROUVÉ à Nancy
Visites guidées et commentées de la maison à 14h15, 15h15 et 16h15
Le jardin et le bureau de l'Atelier sont en accès libre
La maison et le bureau des Ateliers sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 1987.
Jean Prouvé (1901-1984)
Grand créateur du XXe siècle, a profondément marqué l'histoire de l'architecture et du design. Ses réalisations, saluées pour leur simplicité et leur avant-gardisme, s'adressaient au plus grand nombre.
L'histoire de Jean Prouvé est intimement liée à la ville de Nancy dans laquelle il a grandi et habité jusqu'en 1984. La maison familiale qu'il y construit en 1954 ainsi que le "bureau" qu'il réalise en 1947 pour les Ateliers Jean Prouvé à Maxéville, sont parmi ses constructions les plus personnelles, à la fois lieux de vie et de travail, mais également lieux témoins et représentatifs de ses recherches permanentes.
La maison
Considérée comme l'une des œuvres emblématiques de Jean Prouvé, sa maison est parmi celles qui ont marqué l'architecture du XXe siècle. Elle est aujourd'hui la propriété de la ville de Nancy, qui a fait le choix de lui conserver sa fonction d'habitation.
Installée sur un terrain en pente jugé inaccessible, cette maison illustre l'ingéniosité des principes constructifs de Jean Prouvé : simplicité de la conception, légèreté des matériaux, rapidité de l'assemblage. Elle est d'ailleurs montée en l'espace d'un été par la famille, aidée de quelques amis, à partir d'éléments préfabriqués. Son plan intérieur, simple et fonctionnel et la sobriété de ses agencements sont d'une impressionnante modernité.
Le bureau des Ateliers
Lorsqu'à l'automne 1946, Jean Prouvé transfère ses Ateliers à Maxéville, il commence par la construction de son propre bureau : un petit pavillon léger de 8 x 8 mètres à ossature métallique. Ce prototype à portique axial synthétise ses recherches constructives pour la production des maisons en grande série, au montage facile et rapide.
Après le départ de Jean Prouvé de son usine, ce pavillon qui en marquait symboliquement l'entrée est voué à la destruction par les nouveaux dirigeants. Un groupe d'anciens compagnons se mobilise pour le sauver et le remonter en 1957 en contrebas de sa maison.