Visite du Parc et des Jardins du Château de Gerbéviller
Le parc sera ouvert du 19 mai au 16 septembre 2018, de 14h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés.
Les animaux sont admis s'ils sont portés ou tenus en laisse.
Tarifs
Le Parc
Plusieurs fois remanié au cours des siècles, le premier tracé du parc de Gerbéviller remonte au XVIIe siècle. C'est en effet en 1621 que Charles-Emmanuel de Tornielle réalise les premiers vastes jardins, à l'extérieur de l'enceinte fortifiée. On ne conserve rien de leurs tracés, si ce n'est les deux monuments qui ornent, aujourd'hui encore, le parc : le Nymphée et le Pavillon Louis XIII.
Le Nymphée est composé d'une double volée d'escaliers sous laquelle furent creusées trois grottes en enfilade. Le bâtiment offre un avant-corps formant un belvédère, alors que la façade est ornée de niches abritant des statues mythologiques. Mais le bâtiment était également animé par des jeux d'eau. De la terrasse, l'eau coulait sous forme de petites cascades dans les limons des deux escaliers. À l'intérieur, elle jaillissait du sol ou tombait dans les vasques, aux quatre angles de la grotte centrale. Une grande campagne de restauration a actuellement lieu.
Le Pavillon Rouge, quant à lui, doit son nom aux briques qui composent la façade ; il est lui aussi attribué à Clément II Métezeau. L'édifice se compose d'un avant-corps central à deux niveaux, accompagné de deux ailes, le tout n'abritant que 4 pièces, celle à l'étage étant accessible par un escalier à double révolution. La construction de ce bâtiment n'a jamais été terminée, probablement interrompue par la guerre de 30 ans, mais cela n'empêche pas le Pavillon d'avoir besoin d'un minimum de restaurations. Au début du XIXe siècle, Berthault dessine un second parc, tel qu'on le connait aujourd'hui. Il subsistera grâce à l'entretien et aux plantations réalisées par le marquis Ernest de Lambertye à la fin du XIXe siècle.
D'autres monuments s'offriront à vous lors de la visite du parc : la porte des chasseurs (ancienne entrée du domaine), la glacière souterraine, ou encore quelques unes des statues du parc du XVIIe siècle. L'ensemble couvre désormais 24 hectares.
Les Jardins
Les jardins tels qu'on peut les voir aujourd'hui ont été mis en place au cours du XIXe siècle, principalement grâce aux travaux entrepris par le Marquis Ernest de Lambertye, passionné de botanique et lui même horticulteur renommé. À l'entrée des jardins, avant même de pénétrer dans les chambres, vous pourrez découvrir le jardin 1900, conçus à l'occasion du centenaire de l'Ecole de Nancy, en hommage au Marquis Ernest de Lambertye. Ce jardin accueille quelques unes des plantes cultivées à l'époque, à l'endroit même où le marquis avait fait construire les serres. On voit encore la structure débutante des forceries et du jardin d'hiver, à l'arrière du théâtre, alors que les serres tropicales ont totalement disparu.
Totalement ravagé par la tempête de 1999, le Jardin 1900 a été remis en état durant l'année 2000, mais la chute des grands arbres qui l'entouraient nous empêche malheureusement de vous le présenter tel qu'il était un an auparavant. En parcourant les allées des jardins, vous découvrirez également l'ancienne Orangerie du château, aujourd'hui désaffectée, et qui abritait autrefois les orangers centenaires, afin de les préserver de l'hiver rigoureux.
Près de l'entrée, visitez également la Cour des Communs, qui accueille les écuries, l'ancien théâtre (un des rares théâtres privés de Lorraine) ou encore la « maison suisse ». Enfin, les murs des « jardins en chambres » séparent différents types de cultures : jardin des senteurs, de plantes sataniques, dahlias, jardins pédagogique des enfants (entretenu par les sections de maternelle de l'école de Gerbéviller); les murs qui les encadrent veillent depuis le XIXe siècle sur l'ensemble, en protégeant des vents du nord et des baisses de température : vous constaterez vous-même le micro-climat qui existe dans ces jardins.
Une visite agréable à faire cet été en famille !
Les animaux sont admis s'ils sont portés ou tenus en laisse.
Tarifs
- plein tarif : 5 €
- tarif réduit (Pass Lorraine, adolescents, jeunes de 12 à 16 ans) : 3 €
- tarif groupes : 3 € / pers. (20 pers. et plus)
- Enfants (jusqu'à 12 ans) : gratuit
Le Parc
Plusieurs fois remanié au cours des siècles, le premier tracé du parc de Gerbéviller remonte au XVIIe siècle. C'est en effet en 1621 que Charles-Emmanuel de Tornielle réalise les premiers vastes jardins, à l'extérieur de l'enceinte fortifiée. On ne conserve rien de leurs tracés, si ce n'est les deux monuments qui ornent, aujourd'hui encore, le parc : le Nymphée et le Pavillon Louis XIII.
Le Nymphée est composé d'une double volée d'escaliers sous laquelle furent creusées trois grottes en enfilade. Le bâtiment offre un avant-corps formant un belvédère, alors que la façade est ornée de niches abritant des statues mythologiques. Mais le bâtiment était également animé par des jeux d'eau. De la terrasse, l'eau coulait sous forme de petites cascades dans les limons des deux escaliers. À l'intérieur, elle jaillissait du sol ou tombait dans les vasques, aux quatre angles de la grotte centrale. Une grande campagne de restauration a actuellement lieu.
Le Pavillon Rouge, quant à lui, doit son nom aux briques qui composent la façade ; il est lui aussi attribué à Clément II Métezeau. L'édifice se compose d'un avant-corps central à deux niveaux, accompagné de deux ailes, le tout n'abritant que 4 pièces, celle à l'étage étant accessible par un escalier à double révolution. La construction de ce bâtiment n'a jamais été terminée, probablement interrompue par la guerre de 30 ans, mais cela n'empêche pas le Pavillon d'avoir besoin d'un minimum de restaurations. Au début du XIXe siècle, Berthault dessine un second parc, tel qu'on le connait aujourd'hui. Il subsistera grâce à l'entretien et aux plantations réalisées par le marquis Ernest de Lambertye à la fin du XIXe siècle.
D'autres monuments s'offriront à vous lors de la visite du parc : la porte des chasseurs (ancienne entrée du domaine), la glacière souterraine, ou encore quelques unes des statues du parc du XVIIe siècle. L'ensemble couvre désormais 24 hectares.
Les Jardins
Les jardins tels qu'on peut les voir aujourd'hui ont été mis en place au cours du XIXe siècle, principalement grâce aux travaux entrepris par le Marquis Ernest de Lambertye, passionné de botanique et lui même horticulteur renommé. À l'entrée des jardins, avant même de pénétrer dans les chambres, vous pourrez découvrir le jardin 1900, conçus à l'occasion du centenaire de l'Ecole de Nancy, en hommage au Marquis Ernest de Lambertye. Ce jardin accueille quelques unes des plantes cultivées à l'époque, à l'endroit même où le marquis avait fait construire les serres. On voit encore la structure débutante des forceries et du jardin d'hiver, à l'arrière du théâtre, alors que les serres tropicales ont totalement disparu.
Totalement ravagé par la tempête de 1999, le Jardin 1900 a été remis en état durant l'année 2000, mais la chute des grands arbres qui l'entouraient nous empêche malheureusement de vous le présenter tel qu'il était un an auparavant. En parcourant les allées des jardins, vous découvrirez également l'ancienne Orangerie du château, aujourd'hui désaffectée, et qui abritait autrefois les orangers centenaires, afin de les préserver de l'hiver rigoureux.
Près de l'entrée, visitez également la Cour des Communs, qui accueille les écuries, l'ancien théâtre (un des rares théâtres privés de Lorraine) ou encore la « maison suisse ». Enfin, les murs des « jardins en chambres » séparent différents types de cultures : jardin des senteurs, de plantes sataniques, dahlias, jardins pédagogique des enfants (entretenu par les sections de maternelle de l'école de Gerbéviller); les murs qui les encadrent veillent depuis le XIXe siècle sur l'ensemble, en protégeant des vents du nord et des baisses de température : vous constaterez vous-même le micro-climat qui existe dans ces jardins.
Une visite agréable à faire cet été en famille !